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Maddy Keynote 2018 : On est venus, on a vu, on a retenu

Actualités de Startup Palace

Le 1er février 2018 se tenait la troisième édition de Maddy Keynote, organisée par Maddyness. Cette dernière a rassemblé 4500 visiteurs sur une journée au cœur du CENTQUATRE à Paris.

Comme on a eu l’opportunité d’y assister, on s’est dit que ce serait sympa de partager notre ressenti sur l’événement et les enseignements qu’on a pu en tirer pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y assister (ou ceux qui voudraient revivre l’évènement à travers notre prisme). Évidemment, article 100% subjectif.

Un événement mature

Bien qu’ils n’en soient rendus qu’à la troisième édition du Maddy Keynote, il faut avouer que Maddyness a plutôt bien géré côté orga. Déjà parce que l’événement restait à taille humaine, contrairement à certaines grandes messes du numérique qui peuvent très vite devenir étouffantes (Le Web Summit par exemple), ensuite parce que le lieu et la scénographie étaient globalement très chouettes et enfin parce que l’événement n’était pas uniquement orienté sur les conférences, il faisait aussi la part belle au numérique sous toutes ses formes (hardware et software). Et oui, même en 2018, ça vaut le coup d’être souligné.

Maddy KeyNantes

On a eu aussi eu le plaisir de constater que Nantes était globalement bien représentée pendant l’événement que ce soit par le biais de personnalités du numérique nantais (Adrien Poggetti de La Cantine ou encore Francky Trichet), d’institutionnels (Nantes Saint-Nazaire Développementla Carene) et de Startups (SensorWake10-Vins). Un constat qui n’est pas uniquement dû à un chauvinisme exacerbé puisqu’il prouve surtout l’implication de l’écosystème nantais dans le numérique. Alors forcément on a un peu bombé le torse en voyant ça !

L’I.A. : entre alarmisme et démystification

Côté conférences, on a bien évidemment été marqués par l’intervention de Julian Assange. Le fondateur de Wikileaks intervenait à distance depuis l’ambassade d’Equateur à Londres où il s’est exilé pour nous mettre en garde contre l’Intelligence Artificielle. Julian Assange a notamment insisté sur la dangerosité de ces technologies arguant qu’il s’agissait très certainement de la prochaine bombe atomique et qu’il ne voyait pas d’un bon oeil l’utilisation que commençaient à en faire les GAFA. Une conférence assez pessimiste et anxiogène assez vite contrebalancée par l’intervention de Nicolas Demassieux, directeur d’Orange Labs Recherche. Il reconnaît que l’I.A. peut effectuer des tâches plus rapidement que les hommes et peut s’avérer plus fiable dans une certaine mesure. A titre d’exemple, le Machine Learning permet de limiter le taux d’erreurs des robots/applications/outils numérique à 3%. Mais Nicolas Demassieux y voit deux limites :

1/ La créativité et les réactions adaptées face à l’imprévu restent des qualités humaines que les technologies ne sont pas prêtes de s’approprier (et voire ne le pourront jamais).

2/ Cela reste très facile de tromper une machine. Par exemple, une technologies à qui on apprend à reconnaître des formes données comme des chiens, des chats, ou des visages par exemple. Mais cela reste une technologie, et les technologies ont des failles. En l’occurrence, les technologies de reconnaissances faciales ou de formes se basent sur la reconnaissance de pictos. Il suffit de modifier deux pictos, invisibles à l’oeil nu, pour que la machine reconnaisse un chien sur une photo de chat. Les implications en matière d’usurpation d’identité sont donc trop importantes pour faire confiance à 100% à l’I.A. Et même en cas d’amélioration, on découvrira toujours de nouvelles failles.

Le design d’espace au service de l’efficacité

Avec le développement et la démocratisation de pratiques comme le télétravail et Home Office, la notion de bureau devient de plus en plus floue et les espaces de travail remis en cause : sont-ils vraiment adaptés aux besoins et exigences du monde du travail ?

Olivier Saguez, designer et président fondateur de Saguez & Partners évoquait cette problématique en soulignant notamment que les espaces de travail sont des lieux de travail certes, mais aussi de vie et de rencontre (30% des ménages se rencontrent sur leur lieu de travail). Les locaux d’entreprises doivent donc conjuguer ces trois dimensions pour offrir les espaces les plus épanouissants possibles et aussi être adaptés aux différentes postures requises pendant une journée de travail : détente, réflexion, décision, créativité, concentration etc…

De quoi nourrir quelques réflexions pour nos futurs locaux (on vous en dira plus prochainement, on voulait juste faire un modeste teasing ici).

Évidemment, cet article n’a rien d’exhaustif et ne saurait témoigner avec précision de l’expérience globale proposée par Maddy Keynote. Ce sont juste quelques enseignements que nous avons pu tirer de l’événement, si vous souhaitez vérifier nos dires par vous-même et vivre l’expérience pleinement, on vous conseille vivement de participer à la prochaine édition 😉

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