5 croyances qu’il faut (absolument) oublier à propos du Growth Hacking

Nos partenaires ont la parole

[Nouvel article partenaire.] On s’intéresse cette fois-ci avec nos amis de chez The Machinery aux idées reçues sur le Growth Hacking. Bonne lecture !

✍🏻 Article rédigé par Florent Guyennon, Co-founder & CEO The Machinery

Avec plus de 150 clients accompagnés et 500 porteurs de projet coachés avec The Machinery, on commence à avoir une petite idée des croyances qu’il peut exister au sujet du Growth Hacking.

Voici un petit inventaire pour vous aider à placer des attentes réalistes dans l’approche Growth. 😉

1. Il faut absolument maximiser les interactions sur mes publications et faire un maximum de bruit

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La tentation de considérer que l’interaction, le like ou le commentaire sont des indicateurs de performance est grande. Multiplier la quantité de likes, de commentaires ça fait du bien à l’égo. On se sent aimé. Voire validé. Mais la réalité, c’est que ce que nous cherchons pour développer la croissance d’un business, ce sont des sessions qualifiées sur votre site ou votre application, pas des interactions au kilo (c’est d’ailleurs pour cela qu’on est plutôt mitigés chez The Machinery sur l’efficacité des pods – groupe de gens qui interagissent automatiquement avec vos publications LinkedIn).

Il est “facile” de faire des publications “clickbait” (ou “clickapute” pour les intimes), c’est-à-dire du contenu très aguicheur, voire carrément racoleur. Mais derrière il faut délivrer un message cohérent avec la promesse initiale sur votre landing page ou votre page de store d’application. Si c’est pour avoir un taux de clic unique à 5% sur votre publicité sur Facebook Ads (au-dessus de la moyenne), mais que derrière votre landing ne convertit qu’à 0,5%, mieux vaut opter pour un tunnel de conversion plus équilibré.

2. Vouloir en dire trop dans vos messages publicitaires

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C’est de très bonne guerre : on veut toujours en faire des caisses, car votre produit ou service a tellement de qualités qu’il serait dommage de ne communiquer que sur certaines d’entre elles !

La réalité, c’est qu’il est préférable de choisir un argument par publicité. 

Une raison principale à ça : votre objectif lorsque vous exécutez des campagnes c’est bien sûr de vendre, mais votre objectif sous-jacent, c’est d’identifier les arguments qui font vendre. 

En n’utilisant qu’un argument principal par publicité et en menant plusieurs publicités en parallèle sur la même cible, par exemple, vous pourrez rapidement comprendre quels sont les éléments de langage qui convertissent le mieux !

3. Le tracking est secondaire, le succès est manifeste quand il arrive

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L’analytics de votre site doit faire partie de votre tableau de bord de dirigeant.e d’entreprise !

“Tant que j’arrive à envoyer du trafic sur mon site, ça va”. La réalité c’est que “simplement” envoyer du trafic sur un site, ça ne suffit pas (cf. point précédent). Ça n’est d’ailleurs que le début du chemin. Votre job une fois que vous avez compris comment générer du trafic qualifié à moindre coût, c’est de maximiser la conversion de ce trafic.

Et pour cela, vous allez avoir besoin d’être capable d’attribuer la performance (c’est à dire la conversion, c’est à dire une inscription, une mise au panier ou un téléchargement) à un canal et à un discours dans ce canal. Sans tracking, il ne sera pas possible pour vous d’attribuer la performance à tel ou tel discours et donc d’insister sur les pistes dont la performance globale (qui génère des résultats tangibles au bout du tunnel de conversion) par rapport aux autres solutions.

4. Une action growth de temps en temps, ça suffit pour donner un coup de boost à sa croissance

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La Growth, c’est un process d’amélioration continu !

Tout au long de votre recherche de product market fit et d’accélération, vous devez considérer vos actions Growth (market automation, mailing, campagne de paid, SEO…) comme des moyens de générer de la data pour vous permettre  de mieux connaître vos utilisateurs ou prospects. Si vous ne vous intéressez à vos performances qu’une fois par trimestre, vous n’allez pas disposer de la réactivité nécessaire pour pivoter quand cela sera nécessaire. Par ailleurs, en matière de Growth, il y a une prime à la ténacité et à la régularité ! Aussi il est important de rester constant dans l’approche de votre Growth pour générer des indicateurs fiables sur votre business !

5. Le prestataire X ou Y est responsable de la croissance de mon entreprise

Le premier responsable de la croissance de votre entreprise…C’est vous !

Vous n’allez pas voir un comptable pour lui demander que votre entreprise soit rentable. Eh bien c’est la même chose pour le partenaire en charge de votre Growth !

Ce que vous pouvez espérer d’un prestataire en Growth sérieux :

  • Se démener pour définir une stratégie originale, adaptée et intelligente alignée avec votre vision
  • Vous orienter sur les meilleures pratiques possibles (canaux, outils, editing, design, fonctionnement des régies, tracking,…)

Ce que vous ne pouvez pas espérer d’un prestataire growth :

  • Vendre un produit que vous n’avez pas été capable de vendre vous-même

C’est d’ailleurs un sujet intéressant de discussion avec nos prospects :
« Proposez-vous un format à la performance ? ». Notre réponse dans ce cas de figure : le jour où nous ferons de la facturation à la performance, nous choisirons nos clients, car nous ne serons plus prestataires, mais investisseurs.

Envie de poursuivre la réflexion sur votre stratégie de Growth ?

💥 Prenons 30’ ensemble pour réfléchir aux actions que vous pourriez mener pour trouver des utilisateurs ou des clients via ce lien ! 💥

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